jeudi 10 décembre 2009

Cher père Noël


Avec cette première neige, l'esprit des fêtes entre dans les chaumières! Dans Le Devoir de ce matin, un très joli article sur le Père Noël m'a nettement mis la fête du petit Jésus en tête! Bonne lecture!

Vit-il en Russie, en Norvège, en Suède, ou au Canada? Le débat est ouvert. Reste que plus de 1,4 million d'enfants lui ont écrit à son adresse canadienne l'an dernier, pour lui envoyer leurs voeux et pour lui remettre leur liste de souhaits pour Noël. Et 11 000 bénévoles de Postes Canada sont de nouveau sur le pied d'alerte cette année pour répondre aux missives provenant d'enfants du monde entier, envoyées au père Noël, pôle Nord, au code postal H0H 0H0.

«Il y a d'autres pères Noël, mais nous, on a le vrai», dit sans hésiter Catherine Lortie, porte-parole de Postes Canada et également bénévole pour le père Noël depuis une quinzaine d'années.

«Il y a deux ans, il y a un petit garçon qui ne voulait pas manquer le père Noël et qui lui donnait le code du système d'alarme de sa maison dans sa lettre pour qu'il puisse entrer chez eux», raconte-t-elle.

Dans le livre Cher père Noël, qui vient d'être traduit en français aux éditions Transit, le Norvégien Birger Sivertsen livre des échantillons de lettres puisées dans ce gigantesque sac de la poste norvégienne contenant les souhaits envoyés par les petits enfants.

En voici quelques-unes, en commençant par les prudentes: «Cher Père Noël, est-ce que c'est toi qui décides qui a été sage cette année, ou est-ce que c'est maman et papa? Ou y a-t-il un comité au pôle Nord qui décide de tout? Bisous», écrit Klaudynka, de Hongrie. Plusieurs sont prévoyants: «Cher père Noël, je t'écris parce que je suis devenue allergique aux animaux cette année. Tu ne peux donc pas stationner tes rennes sur le toit comme tu le fais habituellement. S'il te plaît, stationne tes rennes sur le toit de nos voisins et lance les cadeaux ici. Si tu siffles, je viendrai. Affectueusement», écrit Ewa, de Pologne. D'autres laissent libre cours à leurs penchants: «Cher papa Noël, pourrais-tu me rendre beaucoup plus belle que Sabrina? C'est mon seul et plus grand souhait, affectueusement», écrit Diana, de Gibraltar, ou encore à leur curiosité: «Cher père Noël, à quelle fréquence prends-tu un bain?», demande Elizabeth, d'Autriche. D'autres encore affichent une naïveté résolument tardive: «Cher père Noël, s'il vous plaît je veux une photo du père Noël pour ma fille, cordialement», demande Silvia, Italie. On en trouve des très optimistes: «Cher père Noël, je souhaite ravoir mon papa qui est mort l'été passé, bien à toi», signé Akis, de Grèce.

C'est sans parler de tous ceux qui promettent, moyennant quelques cadeaux, d'être sages l'année prochaine à défaut de l'avoir été cette année, ou qui demandent au père Noël de se raser pour qu'on puisse lui voir le menton. Cher père Noël est un succès en Norvège, en Allemagne et en Suède. Il devrait paraître l'année prochaine aux États-Unis et en Angleterre.

«La majorité des enfants qui écrivent ont une pensée bienveillante pour le père Noël», remarque Catherine Lortie.

Des lettres en 26 langues

À Postes Canada, on répond chaque année à des lettres écrites en 26 langues différentes, dont de 5 à 10 % proviennent d'ailleurs de l'extérieur du Canada. Postes Canada dispose de traducteurs agréés qui s'occupent à cette tâche, en plus des nombreux bénévoles qui parlent plusieurs langues. «Si on reçoit une lettre en espéranto, on répond en espéranto. Si on reçoit une lettre en braille, on répond en braille», dit Catherine Lortie. On répond aussi en inuktitut, en japonais, en russe, en roumain, en tchèque, en vietnamien, en lituanien, en cri, en hindi ou en suédois, pour ne nommer que ces langues. Reste que les lettres de réponse envoyées par Postes Canada aux enfants sont des formules standard, dont on a quand même différents modèles pour éviter que deux enfants de la même famille reçoivent la même lettre.

L'entreprise de Postes Canada a débuté il y a 35 ans, lorsque trois employés ont «eu le coeur brisé» en constatant que les lettres envoyées au père Noël se retrouvaient au Bureau des envois non distribuables et étaient détruites, puisque le père Noël n'avait pas d'adresse réelle. C'était en 1974. Les employés répondirent donc eux-mêmes à la centaine de lettres reçues cette année-là. Depuis, le programme a fait boule de neige, avec les résultats que l'on sait. Il compte désormais son pendant électronique, qu'on peut utiliser sur le site Internet de Postes Canada. Le père Noël a d'ailleurs reçu quelque 63 000 courriels l'an dernier. Globalement, le courrier du père Noël a bondi de 17 % depuis 2007.

Quant à savoir si le père Noël est norvégien, canadien, russe ou suédois, la science semble pour l'instant incapable de répondre à cette question. Dans son livre Fêtes des fous, Saint-Jean et belles de mai, une histoire du calendrier, publié au Seuil, l'historienne et anthropologue Nadine Cretin affirme que le père Noël est «un personnage mythique issu des personnifications préchrétiennes de l'hiver». Amalgame du Français Saint-Nicolas, des Hollandais et Allemand Sint Niklaas ou Sinter Klaas, devenu Santa Claus aux États-Unis par la voie de l'immigration, le père Noël dans sa forme actuelle, vêtu de rouge, bedonnant et joufflu, aurait cependant été popularisé dans le monde entier en 1931 par une campagne publicitaire de Coca-Cola...

mercredi 9 décembre 2009

Coupe du monde et safari


La Coupe du monde de soccer aura lieu pour la première fois sur le continent africain en juin 2010. C’est l’Afrique du Sud qui sera l’hôte de l’événement sportif le plus suivi sur la planète. La manne touristique devrait amener son lot se problèmes dans le pays. Le principal souci jusqu’ici, c’est de savoir où loger tous ces touristes en visite? La solution : du camping de LUXE!

L'entreprise Uncharted Africa Safari est en train de construire un campement de luxe pour la durée de la compétition. L'emplacement a de quoi faire saliver: à équidistance des trois stades où se jouent les matchs (Johannesburg, Pretoria et Rustenburg), le camping est aménagé sur une propriété privée de 7500 acres.

Les 12 tentes, ultraluxueuses, comprennent des écrans télé de 64 pouces, des couvertures chauffantes et une terrasse équipée de chaises longues. Le prix, par contre, a de quoi refroidir: 3500$US. Par personne. Par nuit. Avec un minimum de trois nuits. Et les billets pour les matchs ne sont pas inclus...

On pourrait croire que c’est Claudette Carbonneau qui a fixé les tarifs à ce prix là!!

lundi 7 décembre 2009

Sécurité extrême


D’entrée de jeux, je voudrais m’excuser pour le laxisme des dernières semaines. Disons tout simplement que mes activités professionnelles ont largement occupé mon temps, empiétant ainsi sur mes activités virtuelles! Mais bon, les pressions répétées d’un maître d’arts martiaux me ramène au clavier aujourd’hui! Avec tous les crimes brutaux commis ces derniers temps, un grand sentiment d’insécurité plane dans la population. Pour se prévenir contre les picpockets en tout genre, j’ai la solution pour vous : le iWallet!

Dans la suite de toutes les gogosses dont le nom commence avec un « i », le iWallet est fait de kevlar, de fibre de verre et/ou de fibres de carbone. Mais ce n’est pas ce qui en fait une merveille de sécurité digne des meilleures inventions de Q dans James Bond ! Tout d’abord, pour l’ouvrir, il faut passer son doigt sur un lecteur optique qui authentifie uniquement le propriétaire du portefeuille !

Mais la réelle sécurité, c’est que le portefeuille peut être relié à votre téléphone cellulaire via le système Bluethooth ; dès que le iWallet se trouve à une distance de plus de 15 pieds de votre cellulaire, une alarme se fait entendre ! Impossible de se faire voler… sauf si le criminel se pousse avec votre cellulaire ET votre portefeuille !

Le iWallet sera à vous pour la somme de 300$ pour le modèle en fibre de verre et 600$ pour les deux autres ! À ce prix là, on devrait installer le même dispositif sur les avoirs de la Caisse de dépôts et de placements ou sur les tarifs d’Hydro-Québec !