samedi 14 août 2010

L’effet papillon


Après nos péripéties de la veille, il était très ironique de se lever en ce vendredi 13! Avec la malchance de la veille, rien ne pouvait nous effrayer aujourd’hui! Ah oui, parlant des événements de la veille, j’ai une petite annonce classé à faire passer : Pat se cherche quelqu’un pour l’héberger et le nourrir dimanche soir à notre retour puisqu’il est maintenant dans la catégorie des « sans domicile fixe » ayant perdu ses clés de condo dans le vol. Il attend donc les offres via son Facebook.

Il faisait du bien de se sentir dans un environnement sécuritaire comme celui dans lequel nous avons dormi. Pour en témoigner, un panneau routier à quelques mètres de notre chambre d’hôtel.

Une journée qui débute avec un steak and eggs ne peut être que grandiose! Pat suggère le Club Dîner, un sympathique endroit qui sert des déjeuners. Service rapide, nourriture excellente, bas prix, une adresse de plus dans mon carnet de voyage!


Nous avons donc repris la route de Philadelphie en direction de New York pour une deuxième fois. Aucun chantier de construction ou d’accident pour nous ralentir, nous arrivons au Holland Motor Lodge à midi. Par pure chance, notre chance est déjà prête! Avec les émotions du « Baltimore Incident », disons que le sommeil réparateur était moyennement au rendez-vous hier dans mon cas. La sieste sera salvatrice et m’aura permis de regagner des forces pour être des vôtres ce soir pour blogger!

Nous nous rendons ensuite à Manhattan pour marcher dans les rues aminées de la métropole américaine. La température est nettement plus agréable qu’en début de semaine et une petite brise vient agrémenter le tout. Nous faisons un premier arrêt au tout nouveau NHL Store, une boutique dédiée à notre sport national. Pat se gâte un peu en déchargeant sa rage sur les Flyers de Philadelphie, tombeurs du Canadien en finale de l’Est!



Nous nous dirigeons vers Time Square pour une petite bouchée au délicieux Sbarro, une sympathique cafétéria italienne qui sert pizza, pâtes et salades. Nous y allons avec des calzone, cette pâte à pizza farci de peperonni, de saucisses et de fromage, DÉLECTABLE! Et regardez la vue que nous avions sur Time Square… et le Cookie Monster de Sesame Street!


J’en étais à ma 9e visite à New York et à chaque fois, je trouve du nouveau. Ca doit être vrai que cette ville ne dort jamais. Dans les nouveautés depuis mon dernier passage, je noterai la création d’une importance zone piétonnière en plein milieu de la rue, une très bonne idée. Et je m’étonne toujours de voir la quantité de monde qui se promène là, autant le soir que le jour.


Ils ont également installé une immense statue représentant la célèbre scène s’étant déroulé à l’annonce de la fin de la 2e guerre mondiale alors qu’un marin clenche un solide french à sa fiancée. On organise même un « Kissing event » le 14 août prochain alors sortez votre baume à lèvres!

Avant de quitter pour le dernier match de notre périple, nous allons faire un petit tour à la boutique souvenir des Yankees ainsi que dans un autre magasin sportif, Champs. En entrant, une GIGANTESQUE bobble head de Derek Jeter nous accueille! Sous celle-ci, s’empile une quantité impressionnante de chandails de baseball. Trouvez l’erreur! Pour un indice, allez lire la chronique du 12 août.



Nous partons donc en métro vers le Citi Field, nouveau domicile des Mets de New York. En sortant du train, un petit conseil fort pertinent est affiché. Nous avions pris de l’avance la semaine dernière en nous procurant une carte de métro de 10$. Rappelons que nous avions attendu plus de 20 minutes aux Yankees Stadium pour obtenir nos titres de transport, mais pas ce soir!

Petit tour rapide de l’extérieur du stade. On y retrouve un vestige de l’ancien Shea Stadium, une grosse pomme (pour le Big Apple bien entendu) qui sortait d’un chapeau lorsqu’un joueur des Mets frappait un circuit. En 3 visites, je n’ai jamais assisté à un circuit des Mets, j’espère que ça sera pour ce soir!

Les nostalgiques des Expos que nous sommes trouvons rapidement une pièce fort intéressante. Des photos de Gary Carter et de Rusty Staub, deux des joueurs les plus populaires de l’histoire de Nos Z’Amours qui ont également joué pour les Mets. À l'intérieur, on retrouve une plaque en l'honneur de Staub avec en bonus, son surnom en français, le Grand Orange! Un des rares rouquins que je respecte ce Rusty!


Le Citi Field est un autre magnifique Stade. Disons que le défi n’était pas trop grand puisque le Shea Stadium était plutôt ordinaire. Je ne renie par contre pas l’élément historique de l’endroit qui fut l’hôte d’un des premiers concerts des Beatles en Amérique en 1965. De plus, les Expos de Montréal ont joué le premier match de leur histoire en 1969 au Shea Stadium et ironiquement, c’est également au même endroit qu’ils joueront leur toute dernière rencontre en 2004…



Le stade est situé à quelques kilomètres seulement de l’Aéroport La Guardia. Les avions passent donc au dessus du stade chaque minute, offrant ainsi un bruit de fond incessant. Il est également impossible de ne pas jeter un œil en l’air en se disant qu’un avion dans le ciel de New York, c’est toujours un peu intriguant!

Après la thématique juive hier à Philadelphie, voici la soirée « Fiesta Latina »! On remet aux spectateurs présents un petit objet permettant de garder sa bière au frais à l’effigie de Johan Santana, lanceur des Mets originaire du Venezuela. L’annonceur maison annoncera les joueurs en espagnol toute la soirée et comble du bonheur, des mariachis mexicains se donnent à fond sous les gradins!


Pat visite le Temple de la renommée des Mets. On peut y retrouver un hommage à Jackie Robinson, premier joueur noir de l’histoire des majeurs ayant œuvré avec les Dodgers de Brooklyn ainsi que les Royaux de Montréal. Toutes les équipes des majeurs ont retiré le numéro 42 en l’honneur de Robinson.



Comme d’habitude, nous sommes dans la section du loustic énervé en état d’ébriété avancé! Il commence à partir la vague en 3e manche, pas facile! On aurait dit le Brain qui dirige un continental dans un mariage! À la fin de la partie, il a donné des « high five » à TOUS les spectateurs de la section, tout un numéro!


L’État de New York se soucie beaucoup de la santé de ses citoyens. Rappelons qu’ils furent les premiers à interdire les gras trans dans la nourriture et on songe à pousser les démarches plus loin. On retrouve cette même philosophie au baseball alors que tous les vendeurs affichent plus clairement le nombre de calories contenu dans la nourriture… que le prix! Et ils poussent même l’outrage jusqu’à vendre… des salades!! Pas des hotdogs, des nachos ou des Pretzels, des salades!!!


À la 4e manche, Mike Hessman des Mets claque une puissante flèche en champ gauche, bonsoir elle est partie! Un beau p’tit long, la grosse pomme sort, tout le monde est heureux! Non, les arbitres ne sont pas certain et auront recours à la reprise vidéo! Voilà une chose qui arrive très très très rarement, deux ou trois fois par saison. La reprise vidéo au baseball est uniquement utilisée pour déterminer si une balle frappée est un circuit ou pas. Les officiels reviennent, le circuit est annulé et Hessman devra se contenter d’un triple!


Mais l’histoire du match se résume à un nom : R.A. Dickey, le lanceur des Mets. La majorité des lanceurs professionnels tentent de lancer la balle la plus rapide possible. D’autres perfectionnent leur art en lançant des balles à effet. Dickey est un de ceux-ci, un artiste de la balle papillon. Extrêmement difficile à lancer, la balle papillon exige un contrôle parfait puisqu’elle est beaucoup rapide que les autres lancers. Elle porte ce nom car lorsque bien lancé à l’aide de ses ongles et de ses jointures, elle flotte dans les airs en bougeant, comme un papillon! À ma connaissance, il n’existe qu’un seul autre lanceur de balle papillon dans les majeurs et c’est Tim Wakefeild des Red Sox de Boston. Les frappeurs détestent ce genre de balle car ils sont plus habitué à claquer des rapides à 98 miles à l’heure qu’un objet volant non-identifé! Et bien les frappeurs des Phillies (et oui, notre 3e match des Phillies en une semaine!) ont eut toutes les misères du monde à toucher les « knuckleball » de Dickey, qui n’accorda qu’un seul coup sur aux frappeurs philadelphiens dans un match complet. Ca fait changement des 30 coups surs de la veille! Selon notre voisin de siège, dans l’histoire des Mets, aucun lanceur n’a réussit un match sans point ni coup sur. Une seule autre équipe des majeurs revendique le même « exploit », les Padres de San Diego. Disons que Dickey est passé très proche avec un blanchissage d’un seul coup sur.


Le match fut rapidement joué, en à peine deux heures. Nous avons donc fureté un peu dans Time Square pour observer la faune nocturne. Le match de ce soir complète notre séquence de match de baseball. Demain, nous irons nous détendre à Atlantic City et dimanche, nous complèterons le tout au Temple de la renommée du baseball à Cooperstown. À demain, même Blogheure, même blogchaîne!

2 commentaires:

Claude (Grand Duc) Leduc a dit…

Encore une fois, bon blogue. Le Sbarro que vous parlez ici, oui, j'y étais il y a presque 20 ans, étonnant qu'il soit encore là avec tous les changements que New York a eu avec les années...

J'espère que Pat aura de nouvelles clés pour son condo. Bon relax à Atlantic City et bonne visite à Cooperstown (j'y aurais pensé que vous auriez fait un tour là...)

Guillaume le Concret a dit…

Entrée très complète. En fait, une seule de mes questions n'a pas été répondue: est-ce que OZZIE!!! était de la fiesta mexicaine?